Jean-Luc touche le fonck | |
Zean-Luc déguisé en peintre de chez GB, Zean-Luc en caleçon qui dialogue avec un plumeau : mais c'est Sttellla évidemment. A force de pleurer des tarti- nes, tu vas t'attirer de très gros sandwichs. Les calembours de Jean-Luc Fonck, vous connaissez ? Le chan- teur de Sttellla, c'est comme un cam- menbert bien fait : on aime et on tar- tine une couche supplémentaire, ou on oublie dans le bac du frigo. Les 700 personnes qui avaient re- joint le Hall Octave Henry, jeudi soir, sont visiblement toutes ama- teurs de fromages forts : il a suffit de les voir se trémousser sur Année 80 ou crier quelques noms d'oiseaux sur une chanson en forme de dispu- te conjugale pour se convaincre que Sttellla fait toujours recette. Fonck n'est pas à proprement parler d'une inventivité transcendante, Zean Luc joue du synthé debout (comme dirait France), même sur des godasses à semelles compensées qui le font ressembler à un échas- seur bitu le lundi des Fêtes de Wallo- nie. Le génie du Boss de Sttellla, der- nier homme des tavernes à chercher sa femme de l'âge de la bière, c'est de meubler ses entre-chansons par quelques discours aussi absurdes qu'arrosé. Résultat : son tour de chants est presqu'aussi long qu'un discours de Fidel Castro. En moins normatif tout de même. |
" Quelle heure reptile ? Je n'en saurien ". Oui, mais jeudi soir, ren- trés dans la salle à 20 h, les specta- teurs les plus courageux auront pû reprendre le dernier bus vers 0h30. Avec les oreilles un peu bourdon- nantes des baffles qui tapent dur, et des calembours plein les neurrones. Reste que l'on aura assisté en ter- res namuroises à quelques hauts mo- ments de show : deux joliettes en li- ce pour battre le record de la lon- gueur sur vélo d'appartements (mais sans maillot Festina), sur fond d'Ed- dy Merckx, le seul tube dance à dé- conseiller aux adeptes des régimes sans selle (la gagnante a remporté un bonsaï en plastique des galeries Lafayette - ou Lafaillite, son advers- saire est repartie avec une coupe cer- tifiée plastique pur). Autre moment d'émotion : le très aérien Katmandou Express avec la participation du trompettiste solo de l'orchestre national des Cuivre du Botanique.... A consommer sans modération, les fausses notes en pri- me. rée : on regrettera que les organisa- teurs aient opté pour une première partie rock (Les Hell's Cats, lau- réats du dernier Verdur Rock), musi- calement intéressante mais peu en adéquation avec la bande à Fonck. Le public de Zean-Luc n'a peut- être pas trop accroché aux riffs grin- çants des Chats Infernaux (Dario ar- gento a déjà racheté le titre). Mais quand on sait que le chanteur à l'apache va débarquer, finalement, pourquoi s'enfer? Cédric FLAMENT |
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