List song

  1. A complété...
  2. De James Bourg a gainsbond
  3. glacon manqué?
  4. Brigitte Bardot danse le tango
  5. Dracula
  6. C'est l'été
  7. Cheyenne de vie
  8. Zorro

REVUE DE PRESSES

Vers l'avenir

Sans ses plumes d'indiens,
Jean-Luc touche le fonck
Zean-Luc déguisé
en peintre de chez GB,
Zean-Luc en caleçon
qui dialogue avec un
plumeau : mais c'est
Sttellla évidemment.

A force de pleurer des tarti-
nes, tu vas t'attirer de très
gros sandwichs.

Les calembours de Jean-Luc
Fonck, vous connaissez ? Le chan-
teur de Sttellla, c'est comme un cam-
menbert bien fait : on aime et on tar-
tine une couche supplémentaire, ou
on oublie dans le bac du frigo.
Les 700 personnes qui avaient re-
joint le Hall Octave Henry, jeudi
soir, sont visiblement toutes ama-
teurs de fromages forts : il a suffit de
les voir se trémousser sur Année 80
ou crier quelques noms d'oiseaux
sur une chanson en forme de dispu-
te conjugale pour se convaincre que
Sttellla fait toujours recette.

Homme des tavernes

Il est vrai que, si la musique de
Fonck n'est pas à proprement parler
d'une inventivité transcendante,
Zean Luc joue du synthé debout
(comme dirait France), même sur
des godasses à semelles compensées
qui le font ressembler à un échas-
seur bitu le lundi des Fêtes de Wallo-
nie. Le génie du Boss de Sttellla, der-
nier homme des tavernes à chercher
sa femme de l'âge de la bière, c'est
de meubler ses entre-chansons par
quelques discours aussi absurdes
qu'arrosé. Résultat : son tour de
chants est presqu'aussi long qu'un
discours de Fidel Castro. En moins
normatif tout de même.
" Quelle heure reptile ? Je n'en
saurien
". Oui, mais jeudi soir, ren-
trés dans la salle à 20 h, les specta-
teurs les plus courageux auront pû
reprendre le dernier bus vers 0h30.
Avec les oreilles un peu bourdon-
nantes des baffles qui tapent dur, et
des calembours plein les neurrones.
Reste que l'on aura assisté en ter-
res namuroises à quelques hauts mo-
ments de show : deux joliettes en li-
ce pour battre le record de la lon-
gueur sur vélo d'appartements (mais
sans maillot Festina), sur fond d'Ed-
dy Merckx
, le seul tube dance à dé-
conseiller aux adeptes des régimes
sans selle (la gagnante a remporté
un bonsaï en plastique des galeries
Lafayette - ou Lafaillite, son advers-
saire est repartie avec une coupe cer-
tifiée plastique pur).
Autre moment d'émotion : le très
aérien Katmandou Express avec la
participation du trompettiste solo
de l'orchestre national des Cuivre
du Botanique.... A consommer sans
modération, les fausses notes en pri-
me.

Chats Infernaux

Petit bémol à cette (longue) soi-
rée : on regrettera que les organisa-
teurs aient opté pour une première
partie rock (Les Hell's Cats, lau-
réats du dernier Verdur Rock), musi-
calement intéressante mais peu en
adéquation avec la bande à Fonck.
Le public de Zean-Luc n'a peut-
être pas trop accroché aux riffs grin-
çants des Chats Infernaux (Dario ar-
gento a déjà racheté le titre). Mais
quand on sait que le chanteur à
l'apache va débarquer, finalement,
pourquoi s'enfer?

Cédric FLAMENT

Zean-Luc a tourné l'apache. Mais ses calembours font toujours recette.


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